Il est mort, MDR.

Tandis que les politiciens et les intégristes religieux partent en croisade contre la culture Metal, quelque part sur la toile de jeunes âmes (plus ou moins) innocentes sont confrontées en toute impunité à des mises à morts accidentelles et autres démembrements réels. Coup de gueule contre ces snuff-movies modernes et le sadisme latent des utilisateurs des réseaux sociaux.

Vous avez dit snuff-movies ?

Il est désormais admis  que les mafias de notre bon vieux monde moderne sont à l’origine de la plupart des trafics d’armes et de drogues, du commerce de femmes destinées à la prostitution, ainsi que de la vente de vidéos pornographiques et pédophiles. Mais en marge de ces pratiques connues et médiatisées subsiste un mythe dont l’existence n’a pas encore été clairement démontrée. Il s’agit des fameuses snuff-movies, ces vidéos pour pervers qui mettent en scène des séances de torture et des mises à mort réelles d’animaux ou d’être humains.

Cependant, si leur existence n’a jamais été prouvée au sein des réseaux mafieux… il ne faut guère plus de  quelques minutes pour trouver des films du même acabit sur la toile ! Du jeune homme qui s’ouvre le crâne en deux en ratant un plongeon au pauvre hère qui flambe tout vif en touchant une caténaire, en passant par le dompteur qui se fait arracher la main par un crocodile ou encore le fermier malchanceux dont le bras se fait happer par les roues de sa moissonneuse-batteuse, les vidéos mettant en scène des accidents sanglants et souvent mortels sont bien plus présentes qu’on ne le croit.

Sang soucis

S’il semble exister une ébauche de protection contre la pornographie et la pédophilie sur le net, il n’en va pas de même pour tout ce qui concerne ces vidéos sanglantes. En effet, il n’est pas nécessaire de se rendre sur certains sites spéciaux pour les visionner. Il suffit tout simplement de les laisser venir à nous.  Car ces vidéos sont présentes sur tous les principaux réseaux du Net. Sur Youtube. Sur Facebook. Sur Hotmail. Bref, sur tous les services Internet que les jeunes utilisent chaque jour !

Cens

La grande question qui se pose alors est : pourquoi ces vidĂ©os se retrouvent-elles ici? Pour moi, la rĂ©ponse est claire. D’une part, le sadisme est une part intĂ©grante du genre humain, il est donc « normal » qu’il se laisse tenter par ce genre d’expĂ©riences. Il suffit donc qu’une seule personne dĂ©cide de faire partager cette expĂ©rience avec ses amis pour que le rĂ©seau fasse son effet et que la moitiĂ© de la toile en profite!

D’autre part, grâce Ă  Internet, les jeunes d’aujourd’hui ont trouvĂ© un excellent moyen pour accĂ©der Ă  un vaste panel de contenu interdit. Cette libertĂ© d’accès, couplĂ©e Ă  la philosophie des rĂ©seaux sociaux qui encourage les jeunes Ă  pĂ©ter plus haut que leur cul, les incite Ă  exposer ce genre de vidĂ©os en les agrĂ©mentant de commentaires assurĂ©s qui montrent qu’ils n’ont pas eu peur, et pis encore, qu’ils en ont rit. Car oui, le jeune est un rebelle, et mĂŞme s’il en fera des cauchemars pour le restant de son existence, il ne passera pas Ă  cĂ´tĂ© d’une occasion de prouver Ă  ses copains qu’il a vu une vidĂ©o supra-gore. Par contre, ce que le jeune crĂ©tin ne semble pas savoir, c’est qu’Internet est un espace ouvert et que tous ceux qui auront accès au contenu qu’il a publiĂ© ne seront pas forcĂ©ment insensibles Ă  cette horreur.

Et une thérapie contre la misanthropie, tu y as pensé ?

Ouaip, j’admets, comme vous avez pu le constater, que ce dernier petit paragraphe a un peu virĂ© au pessimisme. Mais je ne peux m’empĂŞcher de critiquer, d’une part, les rĂ©seaux sociaux qui poussent les jeunes Ă  se croire plus forts qu’ils ne le sont, et d’autre part, le comportement de ces mĂŞmes jeunes qui ne pensent qu’à leur nombril parfumĂ© et Ă  leur cyber-image. Certains en rigolent, moi ça me colle la nausĂ©e. Chacun son truc.

Et s’il y a parmi mes lecteurs certaines personnes qui raffolent de ces vidéos sanglantes ou qui, pire encore, les publient au vu de tous, je les incite vivement à prendre le temps de réfléchir ne serait-ce qu’une poignée de secondes aux raisons de leurs actes, et à leurs conséquences.

Cependant, que les parents se rassurent, ces vidĂ©os rĂ©pugnantes ne sont pas non plus quotidiennes, et ceux qui font un minimum attention Ă  leurs cyber-frĂ©quentations ne devraient pas y ĂŞtre confrontĂ©s. Mais il est bon de savoir qu’elles existent. D’ailleurs, si vous voulez protĂ©ger vos enfants, penchez-vous plutĂ´t sur Facebook et MSN. Les jeunes ont bien plus de chances de suivre de mauvaises influences via ces rĂ©seaux sociaux qu’en jouant aux jeux vidĂ©o ou en Ă©coutant du Metal !

Vous comprendrez aisément pourquoi je ne publie pas les liens des vidéos que j’ai décrites plus haut (et qui sont, hélas, bien réelles). Quant à la suite des évènements, je vous promets un article incendiaire sur FaceBook et les réseaux sociaux en général dans les jours/semaines qui suivent. Et croyez-moi, ça va saigner.

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